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Dans les profondeurs de mes peurs (Voyage chamanique au tambour)

Photo du rédacteur: Barbara RemyBarbara Remy

Dernière mise à jour : 30 nov. 2022




Je vous invite ici à me suivre dans ce voyage mystique à l’intérieur de moi-même.. Lors de ce voyage je suis partie explorer le doute en moi, qui a toujours fait la loi. Cette faille de doute, qui a laissé la place à des lianes qui entravaient ma Puissance Divine. En premier, j’ai lutté, essayant sans fin, de couper ses lianes qui ne faisaient que pousser à nouveau, sans aucune fatigue, infiniment.

Puis une petite voix m’a dit « allons voir ta faille, réparons la. », j’ai répondu timidement « d’accord mais alors guides-moi ».


Je suis alors entré dans le magnifique et verdoyant jardin de mon Coeur. Tout au fond, dans l’Ombre se cachait une porte derrière du lierre. La pousse du lierre laissait deviner que cette porte n’avait pas été ouverte depuis très longtemps. Alors l’Âme vaillante, j’ai respiré un grand coup et j’ai ouvert la porte. J’ai alors glissé dans un tunnel souterrain infini, la chute m’aidait à me préparer à ce que j’allais découvrir dans cette faille. Mon intuition me soufflait à l’oreille « effroi », des flashs venaient à moi pour me rappeler de ce que j’avais ressenti la première fois que je suis sortie de la conscience Une, de la Source, de l’Unité. Ce mot tournait en boucle « effroi ».


L’âme, plus si vaillante que ça, je pensais mon voyage terminé, ayant vu ce qu’il y avait à voir.

Puis la petite voix me dit alors « quand tu seras prête atterrit et regarde ce qu’il y a dans cette grotte»

Me voilà donc atterrie, dans cette grotte avec ce gros monstre qui me sidérait, cette chose que j’avais toujours voulu fuir et dont j’avais même nié l’existence dans mes heures les plus insouciantes. Il était là, devant moi, réaliste. Il reflétait tout ce qui m’inquiétait: la malveillance, cet instinct de séparation, il me soufflait que rien n’avait de sens et que suivre son coeur faisait souffrir les autres. Que nous sommes tous seuls. Que l’Amour n’existe pas. Que ce que je crois être le Bien ne l’est pas. L’ombre incarnée. J’étais terrifiée, me demandant si je l’avais déjà rencontré auparavant.


A peine après avoir quitté la Conscience Une, le monde de la séparation et de l’Ombre me happait. Je me disais alors en moi, « Comment veulent-ils que j’accepte de ne pas être dans la Source ? Regardez donc ce que l’on trouve dès que l’on en sort. ». Tellement terrifiée, j’ai même, un instant, douter de ma Vérité éternelle qui est l’Amour. Peut être que la séparation et l’Ombre sont la Vérité et que je baignais dans une illusion, avant cela.


Le monstre usait de ses atouts pour m’effrayer. Ces attitudes et mes peurs se complétaient totalement et me confortaient dans mon effroi.


Puis le tambour ralentit tout à coup, une autre perspective s’offrait à moi. Une vue d’ensemble. Je pouvais m’observer, en face de ce pan de grotte, la Source rayonnant derrière moi. Rapidement, je compris que ce monstre n’était que mon ombre, par effet de lumière. Tout à coup, tout s’évanouit. Tout prit sens. Ce monstre n’était que le reflet de mon effroi d’être séparée.


Des tonnes d’image défilaient dans ma tête, me montrant toutes ces fois où je fus effrayée par les propositions de m’éloigner de l’Unité. Me souvenant, dans une fulgurance ce que j’avais oublié depuis si longtemps: qu’importe où je suis, je suis la Conscience Une. Je rayonna d’une lumière blanche éclatante qui fit disparaitre tout Ombre. Tout cela n’existait pas. Le voile était levé.


D’une légèreté rarement égalée je remontai dans le jardin de mon coeur, libérée de cette frayeur qui m’avait si longtemps fait croire que l’autre était mon ennemi, je retrouvait alors l’Unité.


Merci à cette douce petite voix de m’avoir guidée là où je n’avais jamais osé aller.


Auteure: Barbara REMY





 
 
 

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